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Chroniques de la Mémoire
des Officiers vicquois

N° 133-134-135

Cavalerie Louis XVI

col. Claude Larronde

D’autres valeureux officiers vicquois

Jean François Pujo Labatut, capitaine dans le régiment de vaisseaux, est nommé inspecteur général des milices bourgeoises de Bigorre. Il décède le 28 janvier 1717, à l’âge de 80 ans. Etienne de Pujo, son fils, habitant à Lengros - Gers - fut lui aussi capitaine d’infanterie. Antoine Pujo est lieutenant au régiment de Soubise, en 1686. Il quitte le service armé pour entrer dans l’Église. Pourvu de la chapelle de Pujo, dans l’église Saint-Martin de Vic-en-Bigorre, il en devient le dignitaire prébendier. Ensuite, il devient conseiller de la reine Catherine de Navarre. Colomès était bien jeune lorsqu’il servit en qualité de volontaire au régiment de Louvigny. Son oncle, Dom Renouard, abbé de Montiramès, le rappela pour être placé dans une compagnie des mousquetaires du Roi. Son commandant, d’Artagnan, seigneur de Castelmore, était très satisfait de lui. Il servit en qualité de cornette - porte-étendard - sous-lieutenant dans le régiment de Ventadour et de lieutenant dans le régiment de Navarre, puis il reçut une compagnie du Roi. Guillaume de Junca Boësse servit dans la 1re compagnie des mousquetaires du Roi puis il fut capitaine des Dragons dans le régiment de Barbezières. Il se distingua à la bataille de Nerwinden, en 1693. Il mourra des blessures contractées à cette bataille, à Remiremont, en Lorraine, le 30 octobre 1693. Raimond-Jean de Junca Boësse, l’aîné, fut élevé comme son frère Joseph, par son oncle Guillaume. Capitaine des Dragons au régiment Destrade et chevalier de l’ordre de Saint-Louis, il prend part aux glorieuses batailles de Luzara (1690), Cassano (1690), Fleurus (1690), Nerwinden (1693) et au siège de Toulon (1707). Joseph de Junca Boësse, mousquetaire noir de la garde du Roi, capitaine au régiment de Gâtinais, fut chevalier de Saint-Louis. Il servit une quarantaine d’années et fut de tous les sièges et de toutes les batailles de Flandre, Italie et Allemagne.

D’autres valeureux officiers vicquois

En janvier 1742, à la séance des États généraux de Bigorre, Joseph de Junca Boësse demande la remboursement de sa “capitation”, avançant sa qualité de noble depuis l’achat du terroir de “Las Mues”, ancienne possession d’Antoine de Castelnau, seigneur de Saubanha. Or les officiers et les nobles n’étaient pas exemptés de cet impôt. Seuls les étudiants, les ministres étrangers et les étrangers avant six mois de résidence l’étaient. Il fut énergiquement débouté. Arnaud Junca, capitaine des grenadiers au régiment de Vivarais, fut fait chevalier de l’ordre militaire de Saint-Louis. Simon Junca est lieutenant dans Gâtinais. Son fils, Jean-Baptiste, sera gendarme à la garde du Roi. Claude Jean Junca, un neveu, est capitaine dans Nivernais. Dandrest, brigadier de cavalerie - grade créé en 1673 - des gardes du corps du Roi, fut chevalier de Saint-Louis. Les gardes du corps sont les premiers dans la maison du Roi devant la grande gendarmerie (gendarmes et chevau-légers du Roi), la petite gendarmerie (gendarmes et chevau-légers des reines, de Monseigneur et de Monsieur), le régiment des gardes françaises et le régiment des gardes suisses. Dandrest fut distingué pour ses nombreuses blessures et il en mourut à Saint-Germain-en-Laye. Il était fils de notaire. Filbert Lalanne, mousquetaire du Roi, fut lieutenant de cavalerie. Jean Sarlabon, capitaine d’infanterie dans le régiment des fusiliers du Roi, reçut le commandement du château de Ham, en Picardie. Décédé le 5 octobre 1722, il était fils de Bernard Sarlabon, notaire vicquois. Son frère, Dominique, capitaine aux fusiliers, décéda le 21 décembre 1683. Normande fut capitaine au régiment de Gensac. Son neveu, Paul Normande fut capitaine au régiment de Louvigny.

Infanterie Louis XVI

col. Claude Larronde

Cavalerie Empire

col. Claude Larronde

D’autres valeureux officiers vicquois

Manaud de Monda, capitaine au régiment de Persan, est nommé maréchal de bataille, en 1653. Le maréchal de bataille est un maréchal de camp que l’on peut comparer à un général de division, aujourd’hui. La hiérarchie des grades supérieurs, qui ne s’achètent pas, est celle-ci : brigadier (général de brigade), maréchal de camp (général de division), lieutenant général (général d’armée), maréchal de France (général de corps d’armée). Louis de Monda, capitaine de cavalerie et de vieille noblesse vicquoise fut nommé le 23 janvier 1716, au régiment de François de Neufville, duc et maréchal de Villeroy. Pierre d’Ost (Ayzac-Ost dans les Hautes-Pyrénées) de Monda, fut capitaine de cavalerie en 1708. Jean Ramondjean, capitaine d’une compagnie au régiment de Dragons de Louis-François, duc de Boufflers, fut fait chevalier de l’ordre de Saint-Louis en 1714. Consul de Vic-en-Bigorre en 1731. Barthélemy de Ramondjean, capitaine au régiment de Gâtinais, chevalier de Saint-Louis, en 1735, était en garnison dans la citadelle de Strasbourg. Vincent, fils de Jean Ramondjean, lieutenant dans le régiment de Saintonge a fait la campagne de Bavière. La communauté vicquoise l’invita à produire ses preuves de noblesse. Deux pièces furent examinées et reconnues fausses. L’une était “raturée à la pierre ponce”. Le 22 juillet 1711, il fut condamné à 2000 livres d’amende et 400 livres de restitution. Jean Colomès de Laplace, lieutenant d’infanterie dans Charolais, se marie avec Catherine de Ramondjean, le 23 janvier 1716. Parmi les témoins : Louis de Monda, capitaine de cavalerie. Joseph de Colomès, seigneur de Juillan, lieutenant dans Verguisais. Ibos Talazac, capitaine dans le régiment de Picardie, l’un des plus prestigieux après les gardes françaises, servit au siège de Messine.